« Les soins palliatifs cherchent à améliorer la qua-
lité de vie des patients et de leurs proches, face
aux conséquences d’une maladie potentiellement
mortelle, par la prévention et le soulagement de
la souffrance, identifiée précocement et évaluée
avec précision, ainsi que le traitement de la douleur
et des autres problèmes physiques, psycho-sociaux
et spirituels… » (définition de l'OMS, 2002).
Les soins palliatifs ne doivent donc pas être
confondus avec des soins « terminaux » se
restreignant aux derniers jours de la vie.
Les soins palliatifs modernes, lancés en
Grande-Bretagne dans les années 60, sont une
discipline encore jeune et en plein développe-
ment. La Suisse s’est dotée en 2010 d’une
stratégie nationale en la matière, sous l’égide
de l’OFSP et de la Conférence des Directeurs Cantonaux de la Santé, qui a donné un élan important, visant à assurer l’accès à ces soins à l’ensemble des patients le nécessitant et à diminuer des différences cantonales encore importantes.
Le mouvement des soins palliatifs a été précurseur, et est toujours à la pointe, de notions très actuelles : une approche globale du patient, l’intégration des proches dans la prise en soin, le travail en interdisciplinarité, le respect de l’autonomie du patient, un accompagnement humain des patients permettant une fin de vie dans la dignité.
Les données issues de la littérature scientifique actuelle prouvant que les soins palliatifs améliorent la qualité de vie, tant des malades que de leurs proches, sans augmenter les coûts de la santé, permettent d’être optimiste quand aux nécessaires développements de cette approche dans le futur.

Noyau